Leurs jeux de rôles se cristallisent autour du désir de meurtre de “Madame”, leur Maîtresse.
Entre la bassesse de l’évier et la grandeur de la Vierge, on les voit se débattre dans une mise en scène mortuaire et cérémoniale. Les sœurs Lemercier, telles les sœurs Papin (qui énucléèrent leurs patronnes) s’enfoncent dans leur délire, évoluant constamment entre l’idée de grandeur et la résignation.
Entre schizophrénie et paranoïa, se sachant incendiaires et condamnées au purgatoire, elles accomplissent une dernière cérémonie sans cesse renouvelée.